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le dadais et la dadette

C'est l'histoire (très courte) d'une présentatrice de l'audiovisuel public qui, sans rire, nous parle d'une "grande dadette".

Moralité : les fautes d'orthographe peuvent s'entendre même quand on n'écrit pas. Et la plus "dadette" des deux n'est peut-être pas celle qu'on croit.

En fait, il n'existe pas de féminin pour le mot dadais [garçon gauche, au maintien embarrassé], dont l'étymologie serait une onomatopée enfantine. Pour une fois que le vocabulaire n'est péjoratif qu'envers les gars, quelle idée d'en faire profiter les filles ? Écartant donc l'irrecevable "dadette", notre chère présentatrice avait à sa disposition godiche, bécasse, gourde, cruche, nigaude, bringue, etc. Ou, bien sûr, le néologisme "grande dadaise", si le désir de fournir un peu de compagnie féminine aux grands et malheureux dadais la taraudait.

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