Une ineptie comme " les crimes de tapage nocturne ont augmenté de 75% à New York " [journal télévisé de TF1] confirme que les journalistes francophones ont besoin d'un dictionnaire des faux amis , et de le potasser d'arrache-pied. Il en existe d'excellents qui ne devraient pas rester sur les étagères, mais équiper la table de travail, voire la table de chevet, de ces professionnels de l'approximation linguistique. L'anglais a crime désigne indistinctement un crime ou un délit - notions juridiques que le français ne confond pas. À propos d'une affaire politique concernant un ministre contraint d'avouer avoir menti, la presse française n'a pas cessé de nous expliquer ceci : " en France, contrairement aux USA, le crime de parjure n'existe pas ". Assertion rendue fausse par le même faux ami. Car aux USA non plus, " le crime de parjure " n'existe pas. Ce qui existe aux USA, c'est le délit de parjure !
la langue est vivante, veillons ensemble sur sa santé